Sur l’écran de contrôle
Luisant prodigieux
Étrange
Un univers de planètes sans cesse changeant
Couleurs étincelantes
Nuées d’oiseaux effarés
Un chien aboie sans fin
Regards vides
Ici la tendresse ne court pas les rues
Vieux singe décrépi
On titube de fatigue
Le temps perdu, l’ivresse si rare
La mort
Là-haut la lune brille intensément
Comme un poème
Comme un commencement
Presque rien
La seule joie d’exister
Oui c’est là ce que nous avons de meilleur
Et tout le reste est vain
Bruno Sourdin
(L'Air de la route)
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