Au musée de Coutances, Marie Hugo expose de très beaux portraits de ses arbres : arbres secrets, arbres intimes, arbres qu’elle compare à des divinités. Descendante de l’illustre poète Victor Hugo (elle est son arrière arrière petite-fille), elle travaille dans l’atelier de son père, Jean Hugo, au mas de Fourques à Lunel en Petite Camargue.
La nature est au centre de son art et c’est dans le jardin du mas de son enfance qu’elle puise son inspiration. Pour cette exposition, « Entre ciel et terre », elle a travaillé avec de l’encre de chine, du brou de noix et des pigments de couleur. Très attristée de la façon dont on traite les arbres, elle les a peints « pour les défendre et attirer l’attention sur le fait qu’ils sont très importants pour nous. » « Pour moi, ajoute-t-elle, les arbres sont des divinités et j’aimerais faire passer ce message. » La période du confinement a été propice à son travail :
« J’ai pu complètement m’immerger dans la nature. Il m’a en quelque sorte plongé dans un voyage initiatique. » (1)
L’exposition a un effet extrêmement apaisant. On y médite en silence sur l’expansion, le déclin et l’impermanence de toute chose. Un moment de paix et de sérénité au coeur des tensions du monde.
(1) Ouest-France du 17 août, interview de Yann Halopeau.
« Entre ciel et terre », au musée Quesnel-Morinière de Coutances (50), jusqu’au 16 octobre 2020. Parallèlement, Marie Hugo expose des photographies de sa série « Les 300 jours du lotus », dans le Jardin botanique de Vauville.
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